Le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du Commissariat général au développement durable (CGDD) publie une étude sur le prix des terrains dans les aires urbaines françaises.
L'étude établit que les prix médians des terrains augmentent continûment avec la taille des aires urbaines et qu'ils sont en moyenne trois fois plus élevés dans les grandes aires urbaines que dans les territoires hors influence urbaine. Mais aussi, plus les espaces sont urbains, plus les niveaux de prix sont dispersés et donc hétérogènes. Cependant, le constat s'inverse si l’on observe les écarts relatifs de prix (c’est-à-dire les rapports entre le premier et le troisième quartiles) : ces écarts sont plus élevés dans les communes hors influence urbaine. Autre enseignement : les prix des terrains décroissent moins fortement avec la distance au centre dans les grandes aires urbaines que dans les petites et moyennes aires urbaines. La raison en est que les grandes aires urbaines ont une attractivité plus forte sur leur voisinage.
Une étude réalisée par Kim Antunez, lorsqu'elle était étudiante en master 2 à l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information, en stage au SOeS. De Kim Antunez, on notera aussi : Emploi et territoires. Synthèse du rapport 2016 de l'Observatoire des Territoires (décembre 2016).